Le Ballet de Stuttgart remonte “Onéguine”, l’un des plus grands succès du chorégraphe John Cranko. Un superbe ballet classique, diffusé dans une version tournée pour le cinéma.
Onéguine
Jeune dandy oisif de Saint-Pétersbourg, Eugène Onéguine est une âme tourmentée que plus rien ne fait palpiter. Abandonnant aux créanciers l’héritage de son défunt père, il décide de se retirer à la campagne dans le vieux manoir de son oncle. Se liant d’amitié avec Vladimir Lenski, un voisin nouvellement installé, Onéguine fait, par son entremise, la connaissance des Larine, dont son nouvel ami souhaite épouser la fille cadette, Olga. Au premier regard échangé, Tatiana, la sœur aînée d’Olga, s’éprend d’Eugène. Mais ce dernier repousse ses avances…
Hommage virtuose
Avec ce grand ballet classique, créé en 1965 et inspiré de l’œuvre de Pouchkine, le Sud-Africain John Cranko (1927-1973) s’est assuré une place au panthéon des chorégraphes du XXe siècle. Après avoir diffusé en août 2018 son Roméo et Juliette – autre grand succès de celui qui dirigea le Ballet de Stuttgart –, ARTE présente la version cinéma, sortie en salles le 8 novembre dernier, du spectacle remonté par la compagnie à l’occasion du 50e anniversaire de sa création. La musique et l’émotion de la danse se combinent pour un hommage virtuose à ce chorégraphe d’exception.